Le leader de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir) est monté au créneau pour dénoncer la démarche des partis Pastef, Pur et Taxawu Ndakaru. Selon Thierno Bocoum, ces trois leaders de la coalition “Yewwi Askan Wi” ne sont engagés que pour leurs propres affaires. Toute chose qui va diviser l’opposition.
L’ancien député est revenu à la charge. Une manière de mieux étayer sa première sortie sur les cas Ousmane Sonko, Karim Wade et Khalifa Sall.
“Nous n’avons pas parlé d’eux pour les offenser. Personne ne nous connait pour ça […]. Personne n’a jamais dit qu’ils n’ont pas la légitimité pour prendre des responsabilités. Mais ils sont passés à côté de leur responsabilité historique.
Ils savent bien de quoi je parle. C’est pourquoi, dès le départ, nous avons dit que nous ne nous adressons pas aux suiveurs, à ceux qui cherchent des postes. Nous nous adressons plutôt à des gens avec qui, nous avons des relations parce que nous considérons qu’ils n’ont pas fait ce qu’ils devraient faire“, a déclaré Thierno Bocoum.
Aspect dissuasif de la coalition
Une des attentes de Thierno Bocoum pour la coalition “Yewwi Askan Wi”, c’était de faire en sorte que Macky Sall “sache” que les Sénégalais ne cautionnent pas le troisième mandat.
“Nous ne récusons aucune coalition parce que nous sommes des sénégalais. Nous ne disons pas non plus que personne n’a le droit d’avoir des initiatives. Mais le projet commun sur lequel nous travaillons depuis des mois et que nous avons même donné à des gens, si ces derniers veulent en faire un autre projet, et bien, il y a une démarche que nous attendons d’eux“, a-t-il ajouté.
Thierno Bocoum récuse la démarche adoptée par les trois “grands” de la coalition dite “Yewwi Askan Wi”. “La démarche que nous n’attendons pas d’eaux, c’est de s’accaparer du projet, inviter certaines personnes et ignorer les autres. Même s’ils ouvrent la coalition aux autres, la manière peut faire défaut. Mais ils s’en foutent estimant que cette affaire peut marche pour toute l’opposition.
Je ne suis pas d’accord sur çà et personne ne peut le nier. Ils ont même fait appel à des gens pour les convaincre de les laisser faire le lancer à quatre (Pastef, Pur, Taxawu Ndakaru, Pds). C’est là où on a alerté pour leur signifier que ce qu’ils sont en train de faire n’est pas bien pour l’opposition. Et ce n’est pas sûr qu’ils tombent d’accord entre eux. C’est ce qui s’est passé parce qu’ils étaient 4 et maintenant, 3“, a pesté le leader de Agir.
Présidence tournante récusée
Selon l’ex-député, la présidence tournante proposée par les leaders du Pastef, Pur et Taxawu Ndakaru , c’est pour s’accaparer de la coalition “Yewwi Askan Wi”. “Cela ne rassemble pas ni ne répare. La conséquence est que plusieurs coalitions vont naitre […]. Ils ont déserté la responsabilité dissuasive qu’on attendait d’eux s’occupant de leurs propres affaires. C’est ce que nous avons condamné“, a-t-il conclu.
Dakarmatin
