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« Le pape François souligne la quête d’hospitalité des migrants lors de sa visite à Marseille »

Le pape François a prononcé un discours significatif lors de sa visite à Marseille, où il a insisté sur le fait que les migrants ne sont pas des envahisseurs, mais des individus en quête d’hospitalité. Accueilli par le président français Emmanuel Macron et la première dame Brigitte Macron au palais du Pharo, le pape de 86 ans a adressé un message fort lors des « Rencontres méditerranéennes », une occasion officielle de sa visite qui a réuni 70 évêques et de nombreux jeunes de la région méditerranéenne, où les trois grandes religions monothéistes se côtoient depuis des siècles.

Le pape a mis en lumière deux termes qui ont alimenté les peurs de certaines personnes : « invasion » et « urgence ». Il a souligné que ceux qui risquent leur vie en traversant la mer ne sont pas des envahisseurs, mais des individus en quête d’hospitalité. Il a plaidé pour que ce processus soit géré avec une responsabilité européenne capable de faire face aux difficultés objectives.

Ces paroles prennent un écho particulier dans un contexte d’hostilité croissante en Europe envers les migrants, notamment à la lumière de la récente vague d’arrivées sur l’île italienne de Lampedusa, qui a mis à l’épreuve la solidarité de l’Union européenne.

Le pape a prononcé son discours devant de nombreuses personnalités françaises et européennes, dont le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui avait déclaré que la France n’accueillerait pas de migrants en provenance de Lampedusa. Ces déclarations ont suscité des réactions de la droite et de l’extrême droite, qui ont évoqué une « submersion migratoire ».

Le souverain pontife a également plaidé en faveur de l’intégration des migrants plutôt que de l’assimilation, soulignant que cette dernière compromet l’avenir en créant des divisions et en favorisant la ghettoïsation, ce qui engendre de l’hostilité et de l’intolérance.

En fin de matinée, le pape s’est entretenu avec le président Emmanuel Macron, en préparation de la nouvelle loi sur l’immigration que le gouvernement français doit bientôt présenter. Cette loi suscite un débat, notamment sur la régularisation des travailleurs sans-papiers. Il s’agissait de la quatrième rencontre entre les deux hommes, qui entretiennent des relations cordiales.

Le pape a également évoqué la loi attendue en France sur la fin de vie, mettant en garde contre la « perspective faussement digne d’une mort douce ».

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Avant ces rencontres officielles, le pape s’était rendu chez les « missionnaires de la charité », l’ordre fondé par mère Teresa, dans le quartier très pauvre de Saint-Mauront, où il a une fois de plus souligné l’importance de la fraternité au-delà des différences politiques ou religieuses.

Ensuite, le pape a dirigé une messe au stade Vélodrome, transformé en cathédrale géante pour l’occasion. Cette visite papale, la première à Marseille en près de 500 ans, a suscité un grand engouement, avec près de 100 000 personnes attendues sur son parcours et environ 60 000 autres ayant obtenu des billets pour la messe géante dans le stade.

La présence du président Macron et de son épouse à cette messe a suscité des réactions de la part de certains élus de gauche, qui ont accusé le président de ne pas respecter le principe de la laïcité. L’Élysée a répondu en affirmant que le président n’assisterait pas à la messe en tant que croyant, mais en tant que chef de l’État.

Le pape François quittera ensuite immédiatement Marseille pour Rome après un dernier bref entretien avec Emmanuel Macron à l’aéroport.

« Le pape François souligne la quête d’hospitalité des migrants lors de sa visite à Marseille »

Le pape François a prononcé un discours significatif lors de sa visite à Marseille, où il a insisté sur le fait que les migrants ne sont pas des envahisseurs, mais des individus en quête d’hospitalité. Accueilli par le président français Emmanuel Macron et la première dame Brigitte Macron au palais du Pharo, le pape de 86 ans a adressé un message fort lors des « Rencontres méditerranéennes », une occasion officielle de sa visite qui a réuni 70 évêques et de nombreux jeunes de la région méditerranéenne, où les trois grandes religions monothéistes se côtoient depuis des siècles.

Le pape a mis en lumière deux termes qui ont alimenté les peurs de certaines personnes : « invasion » et « urgence ». Il a souligné que ceux qui risquent leur vie en traversant la mer ne sont pas des envahisseurs, mais des individus en quête d’hospitalité. Il a plaidé pour que ce processus soit géré avec une responsabilité européenne capable de faire face aux difficultés objectives.

Ces paroles prennent un écho particulier dans un contexte d’hostilité croissante en Europe envers les migrants, notamment à la lumière de la récente vague d’arrivées sur l’île italienne de Lampedusa, qui a mis à l’épreuve la solidarité de l’Union européenne.

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Le pape a prononcé son discours devant de nombreuses personnalités françaises et européennes, dont le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui avait déclaré que la France n’accueillerait pas de migrants en provenance de Lampedusa. Ces déclarations ont suscité des réactions de la droite et de l’extrême droite, qui ont évoqué une « submersion migratoire ».

Le souverain pontife a également plaidé en faveur de l’intégration des migrants plutôt que de l’assimilation, soulignant que cette dernière compromet l’avenir en créant des divisions et en favorisant la ghettoïsation, ce qui engendre de l’hostilité et de l’intolérance.

En fin de matinée, le pape s’est entretenu avec le président Emmanuel Macron, en préparation de la nouvelle loi sur l’immigration que le gouvernement français doit bientôt présenter. Cette loi suscite un débat, notamment sur la régularisation des travailleurs sans-papiers. Il s’agissait de la quatrième rencontre entre les deux hommes, qui entretiennent des relations cordiales.

Le pape a également évoqué la loi attendue en France sur la fin de vie, mettant en garde contre la « perspective faussement digne d’une mort douce ».

Avant ces rencontres officielles, le pape s’était rendu chez les « missionnaires de la charité », l’ordre fondé par mère Teresa, dans le quartier très pauvre de Saint-Mauront, où il a une fois de plus souligné l’importance de la fraternité au-delà des différences politiques ou religieuses.

Ensuite, le pape a dirigé une messe au stade Vélodrome, transformé en cathédrale géante pour l’occasion. Cette visite papale, la première à Marseille en près de 500 ans, a suscité un grand engouement, avec près de 100 000 personnes attendues sur son parcours et environ 60 000 autres ayant obtenu des billets pour la messe géante dans le stade.

La présence du président Macron et de son épouse à cette messe a suscité des réactions de la part de certains élus de gauche, qui ont accusé le président de ne pas respecter le principe de la laïcité. L’Élysée a répondu en affirmant que le président n’assisterait pas à la messe en tant que croyant, mais en tant que chef de l’État.

Le pape François quittera ensuite immédiatement Marseille pour Rome après un dernier bref entretien avec Emmanuel Macron à l’aéroport.

Écrit : par Ousmane COLY

TAGS: #Vatican #Migrant #Marseille #K2mtv #Actualités

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