0 00 3 minutes 3 ans 51

L’article L.39. dispose que les listes électorales sont permanentes. Elles font l’objet d’une révision annuelle initiée par l’Administration et exécutée par les commissions administratives composées d’un président et d’un suppléant désignés par le préfet ou le sous-préfet, du maire ou de son représentant et d’un représentant de chaque parti politique légalement constitué ou coalition de partis déclarée à cet effet auprès de l’autorité compétente.

Après validation de sa composition, la C.E.N.A est tenue de nommer un contrôleur auprès de chaque commission administrative pour supervision.
Et l’article R.28. de préciser que la révision des listes électorales a lieu chaque année, du 1er février au 31 juillet inclus, sous réserve des révisions exceptionnelles prévues par l’article L.39.

Or, aucune révision des listes n’a été organisée ni en 2020, ni en 2021. Cela constitue une violation grave non seulement de la loi , mais également une entorse au droit de vote des citoyens. Cette situation prive les citoyens de la possibilité de changer leur lieu de vote. Il ne faut pas perdre de vue que l’établissement des listes est une étape non négligeable dans le processus électoral. Aucune révision n’ayant été organisée depuis 2019. Il en résulte que des millions de citoyens primo-inscrits attendent une révision des listes électorales.

Notre parti, le PDS fidèle à son rôle de sentinelle de la démocratie et des libertés individuelles doit sans délais exiger le respect de la loi et des droits fondamentaux des Sénégalais
Tout laisse à croire que Macky Sall s’est caché derrière un simulacre de dialogue pour saboter à sa guise le calendrier électoral.
Manifestement il cherche à garder la main sur le fichier électoral qui lui a permis jusque là de passer en force dans toutes les élections qu’il a organisé depuis son arrivée au pouvoir.

LIS  Oumar Youm demande à Mimi TOURÉ de rendre son poste de député

Le Président Abdoulaye Wade avait déjà attiré sur le verrouillage du processus électoral par Macky Sall.
Tout en continuant de renforcer les bases de notre parti nous avons l’obligation en coopération avec les autres forces de l’opposition et au sein du front de résistance nationale de déclencher une bataille déterminée autour de cette question des listes électorales et de la transparence dans leur gestion.
A défaut nous risquons de participer à une parodie d’élections locales en janvier 2022.

Source : SENEGO