Dans un retentissant drame qui a secoué la paisible ville de Mbour, une tragédie de passion a pris une tournure sombre lorsque M. Seck, un plombier résidant dans le quartier Gouye Mouride, a été accusé du meurtre brutal de sa petite amie, Ndéye Sophie Thior, âgée de 29 ans et domiciliée dans le quartier Espagne. Ce terrible incident a été décrit comme un crime passionnel qui a laissé la communauté bouleversée.

La nuit fatale a eu lieu mercredi dernier, aux environs de minuit, quand la victime, après avoir fermé sa boutique, se dirigeait vers sa chambre louée non loin de chez elle. C’est à ce moment précis qu’elle a reçu un appel téléphonique de son amant, M. Seck, qui exprimait le désir de la voir. Sans méfiance, Ndéye Sophie Thior est sortie pour le rejoindre devant le portail de sa résidence.

Selon les témoignages, le présumé meurtrier aurait fait une proposition inquiétante à sa petite amie, en lui suggérant d’entretenir une relation intime. Face au refus catégorique de la victime, une altercation violente a éclaté entre les deux amoureux. Dans un accès de colère aveugle, M. Seck aurait violemment agressé la jeune femme, la menant finalement à une mort tragique par étranglement.

Après avoir dérobé le téléphone portable de sa victime, le présumé meurtrier aurait secrètement déplacé le corps sans vie de Ndéye Sophie Thior pour le jeter dans les buissons, dissimulant ainsi les preuves de son crime odieux, derrière l’école du quartier Espagne. La famille de la défunte a cherché désespérément toute la nuit, en vain, avant que le corps ne soit découvert le lendemain par des passants, plongeant la communauté dans l’effroi.

Lorsque les autorités policières et les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux pour les constatations d’usage, ils ont été frappés par les graves blessures infligées au corps de la défunte. L’enquête, ouverte immédiatement, a rapidement pointé du doigt l’amant de la victime, bien qu’il nie farouchement toute implication, prétendant même ne pas connaître la défunte.

Cependant, une tournure inattendue survient lorsque l’exploitation du téléphone portable de la victime et la découverte d’habits ensanglantés dans la chambre du présumé meurtrier viennent contredire sa version des événements. Il a été révélé qu’il avait eu des échanges téléphoniques avec sa petite amie entre 18 heures et 00h30 le jour de sa mort, mettant ainsi à mal ses dénégations.

Placé en garde à vue au commissariat urbain de Diamaguene, M. Seck sera déféré au parquet de Mbour lundi, où il devra répondre de l’accusation de meurtre dans un crime passionnel qui a ébranlé la ville de Mbour et choqué la communauté locale.

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Écrit : par Ousmane COLY

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