La Turquie a été secouée par un attentat-suicide revendiqué par l’organisation terroriste PKK au cœur de la capitale, Ankara, qui a laissé deux personnes blessées. En réponse, la Turquie a lancé des frappes aériennes contre le PKK dans le nord de l’Irak, visant 20 cibles utilisées par les combattants kurdes turcs. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti que ceux qui menacent la paix ne réussiront pas dans leurs objectifs.

Les tensions avec l’Union européenne ont également atteint un nouveau sommet, Erdogan déclarant que la Turquie n’attend plus rien de l’UE après 40 ans d’attente pour une adhésion qui semble de plus en plus improbable. Cette colère découle d’un arrêt récent de la Cour européenne des droits de l’Homme condamnant la Turquie pour avoir utilisé une application de messagerie cryptée pour condamner un homme pour terrorisme.

L’attentat-suicide lui-même a été d’une grande violence, frappant le siège de la police à proximité du Parlement. Les images de l’attaque ont choqué le pays, montrant un homme armé se faisant exploser devant la guérite du policier en faction.

La question du PKK est également au cœur des tensions entre la Turquie et la Suède, qui cherche à rejoindre l’OTAN. La Turquie traîne des pieds pour approuver cette entrée en arguant de la clémence de la Suède envers les mouvements kurdes.

Malgré ces tensions, de nombreux responsables étrangers ont exprimé leur solidarité envers la Turquie et condamné l’attaque, notamment l’Union européenne. Ankara a été le théâtre de nombreux attentats au cours des dernières années, attribués à divers groupes terroristes, dont le PKK.

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Écrit : par Ousmane COLY

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