Au sein de l’ancien parti Pastef, la résignation se fait de plus en plus ressentir, mettant en lumière une division croissante chez les patriotes qui, bien que réticents à abandonner l’idée d’Ousmane Sonko comme candidat, semblent manifestement divisés dans les faits. Cette fracture au sein du parti se révèle notamment à travers les propos de Lansana Gagny Sakho, membre de l’ancienne formation politique du maire de Ziguinchor.

Selon l’ancien directeur général de l’ONAS, il est clair que « la rue ne peut plus être une réponse » aux défis politiques actuels. L’urgence, insiste-t-il, réside dans la nécessité pour les partisans du maire de Ziguinchor de « dépasser les réactions émotionnelles ». Lansana Gagny Sakho souligne l’importance de se concentrer sur « la réflexion stratégique autour des plans A, B et C ».

Dans un avertissement voilé à l’adresse de ses camarades de parti, Lansana Gagny Sakho déclare : « Il serait naïf de penser qu’une implosion de Benno Bokk Yaakaar (BBY) est inévitable. L’instinct de survie de ses membres l’emportera sur tout. Les élections sont prévues au Sénégal en février 2024, et il serait insensé de croire qu’on peut empêcher leur tenue. »

Avec la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, l’espoir demeure pour une continuité du régime en place. Pour Lansana Gagny Sakho, cette continuité incarne l’opportunité d’offrir un meilleur avenir à « tous ces jeunes sans perspective qui disparaissent dans le flot des océans et qui méritent mieux ».

Par conséquent, il est impératif, selon lui, d’envisager une transition démocratique pour mettre fin à ce régime en place.

=====================

Écrit : par Ousmane COLY

TAGS: #Sénégal #Présisentielle2024 #Politique #K2mtv #Actualités