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L’ancien président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales, se tient aujourd’hui devant la justice espagnole, au tribunal madrilène de l’Audience nationale. Cette comparution intervient à peine cinq jours après sa démission de son poste de patron du football espagnol, et elle est liée à une affaire qui a secoué le monde du sport : l’accusation d’« agression sexuelle » pour un baiser forcé infligé à Jennifer Hermoso.

Luis Rubiales est arrivé au tribunal vers 11 h 10, accompagné de son avocate, sans faire de déclarations aux dizaines de journalistes qui avaient convergé sur les lieux. L’audience se déroule à huis clos, et c’est le juge Francisco de Jorge qui est chargé de l’affaire.

La situation délicate dans laquelle se trouve Luis Rubiales découle d’une récente réforme du Code pénal espagnol. En vertu de cette réforme, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, faisant partie de la catégorie pénale regroupant toutes les formes de violence sexuelle.

Ce scandale a fait grand bruit dans le milieu du football espagnol et a attiré l’attention internationale, mettant en lumière les questions de consentement et de respect des limites personnelles, même au sein du sport professionnel. Les développements de cette affaire seront suivis de près, tant par les amateurs de football que par les défenseurs des droits des victimes d’agressions sexuelles.

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