Il s’agit de l’acide gammahydroxybutyrique, plus connue sous le nom de GHB. Une drogue de synthèse utilisée initialement en médecine pour traiter la narcolepsie. Il est également efficace comme anesthésiant préopératoire.
Connu pour ses propriétés sédatives et amnésiantes, le GHB a fait son apparition hors milieu médical il y a une vingtaine d’années. Il est aussi connu sous le nom de «drogue du violeur».
« Le GHB se présente sous forme de liquide contenu dans une petite fiole en plastique ou en verre, le consommateur peut donc facilement choisir la quantité de drogue qu’il souhaite utiliser (pour lui-même ou pour sa victime).
GHB : pourquoi l’appelle-t-on la drogue du viol ?
« L’aspect discret du GHB le rend propice à une utilisation délictueuse, en effet, le liquide peut être versé dans une boisson sans en modifier le goût, l’odeur ou l’aspect.
De plus, le caractère amnésiant du GHB renforce sa dangerosité puisque la personne abusée ne se souvient pas toujours de ce qu’il lui est arrivé », informe la doctoresse.
Dans ce contexte, il est bon de noter que le GHB entraîne généralement une sensation de chaleur suivie d’un sentiment d’ivresse.
Quelques conseils pour éviter d’être drogué
Les personnes malveillantes qui souhaitent utiliser le GHB dans un but délictueux choisissent généralement des lieux sombres, festifs, où l’alcool est toléré et où la vigilance est faible. Les boîtes de nuits par exemple représentent un terrain idéal pour droguer une personne au GHB.
L’alcool augmentant les effets amnésiants, l’agresseur peut alors verser une dose discrète dans le verre alcoolisé de sa victime pour en tirer des bénéfices. À partir de là, les premiers effets se font ressentir au bout de 15 à 20 minutes et durent environ 1 heure.
Certains établissements proposent à leur clientèle des verres à capuchon à paille, cette méthode est efficace pour lutter contre la « drogue du viol ».
« Quoi qu’il en soit, il est important de garder son verre à la main et de ne pas hésiter à le couvrir d’une main lorsqu’on regarde ailleurs.