Les récentes déclarations de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Lampedusa, soulignent un durcissement continu de la politique migratoire de l’Europe. Bien que les responsables européens, tels que la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin, partagent une rhétorique axée sur la fermeté, de nombreux experts estiment que cette approche aggrave plutôt qu’elle ne résout le problème.

Le mot d’ordre est clair : la fermeté. Avant son voyage en Italie pour rencontrer son homologue italien Matteo Piantedosi, Gérald Darmanin a déclaré son intention de transmettre un message de « fermeté » face à l’arrivée de milliers de migrants clandestins sur l’île de Lampedusa, en mer Méditerranée.

« Nous ne pouvons pas laisser entendre que tous ceux qui arrivent sur notre sol européen seront accueillis quelles que soient les circonstances », a souligné Gérald Darmanin lors de son discours sur Europe 1 et CNews, une position en ligne avec celle de Bruxelles. La veille, Ursula von der Leyen s’était rendue à Lampedusa pour rassurer Giorgia Meloni sur la détermination de l’Union européenne (UE) à contrôler l’afflux de migrants.

« L’immigration irrégulière constitue un défi européen nécessitant une réponse européenne », a martelé Ursula von der Leyen dimanche, en présentant un plan en dix points visant à gérer l’urgence des flux migratoires vers l’Italie. Ce plan, tout comme le discours de Gérald Darmanin, met fortement l’accent sur le renforcement des contrôles aux frontières.

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Écrit : par Ousmane COLY

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