0 00 2 minutes 2 ans 45
  • Cancer au Senegal
«Au Sénégal, il y a plus de 11 000 cas de cancer, toutes formes  confondues, par année. Dans ces cancers, on dénombre à peu près 2 500 cas de cancer du col de l’utérus. Parmi ces 2 500 cas, 80 % vont décéder», selon le docteur Ousmane Dieng. 
Le gynécologue, colposcopiste, spécialisé en cancer  et secrétaire général de la Société sénégalaise de colposcopie de pathologie liée au papillomavirus, a mentionné face à la presse, ce vendredi,  que «c’est cela la triste réalité.
Les femmes, dit-il, arrivent à un stade très tardif ou on ne pourra rien faire que courir derrière la maladie». Pourtant, souligne-t-il, ce sont des décès évitables. 
Pour le spécialiste, le fardeau du papillomavirus est plus visible à travers le cancer du col de l’utérus. «Dans le monde, plus de 600 mille femmes sont décédées, en 2020.
C’est un lourd tribut que les femmes continuent de payer». Le papillomavirus est un agent pathogène. Un virus qui cause des maladies infectieuses et des infections. Ces infections peuvent conduire au cancer. 
Il existe plusieurs types de papillomavirus, plus de 200 qui entraînent directement ou indirectement des cancers. Les papillomavirus sont classés en trois catégories.
Il y a ceux qui sont en bas risque, en haut risque. Ils sont responsables de 100 % du cancer du col de l’utérus.
La vaccination a souffert de la pandémie à Covid-19, parce qu’au lancement, le Sénégal avait un très bon taux de couverture qui avoisinait les 95 % de la cible.
Mais avec la Covid, la couverture a diminué et tourne autour de 47 %, selon le docteur Dieng. 
Source : Seneweb
LIS  3e vague :Le Sames alerte et crache ses vérités