L’échange de prisonniers entre l’Iran et les États-Unis prend forme, offrant un signe positif de détente dans leurs relations historiquement tendues. Cette évolution majeure est en grande partie attribuable au déblocage de fonds iraniens d’une valeur de six milliards de dollars, une opération facilitée par le Qatar. Cependant, malgré cette avancée, les questions nucléaires continuent de peser sur l’horizon.

Des sources bien informées ont révélé lundi que des fonds iraniens, jusqu’alors gelés, avaient été transférés via le Qatar, ouvrant ainsi la voie à un échange de prisonniers entre les États-Unis et la République islamique. Selon les termes d’un accord négocié grâce à la médiation de Doha, un émirat du Golfe qui entretient des relations positives avec les deux parties, cinq citoyens américains seront échangés contre cinq Iraniens actuellement détenus aux États-Unis.

Plus tôt dans la journée, un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères avait exprimé l’espoir que l’échange de prisonniers se déroulerait rapidement, suite à la confirmation du déblocage de six milliards de dollars de fonds iraniens par la Corée du Sud.

L’emplacement choisi pour cet échange crucial est le Qatar, étant donné l’absence de relations diplomatiques officielles entre l’Iran et les États-Unis. Cette disposition avait été annoncée précédemment le 10 août dans le cadre d’un accord global entre Téhéran et Washington.

Selon certains experts, cet accord, forgé après des négociations discrètes en coulisses, démontre une détente palpable des tensions entre l’Iran et les États-Unis. Cependant, il ne présage en rien d’un éventuel accord sur la question brûlante du programme nucléaire iranien. Cette dernière reste un sujet complexe et potentiellement explosif dans les relations bilatérales.

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Écrit : par Ousmane COLY

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