Le vendeur d’aphrodisiaques bien connu, Cheikh Ahmed Cissé, est un personnage atypique qui jongle entre deux mondes très différents. D’une part, il exerce sa profession de vendeur d’aphrodisiaques, un domaine à la frontière de la santé et de la sensualité, et de l’autre, il endosse régulièrement le rôle de prêcheur. Cette double identité l’a déjà conduit derrière les barreaux par le passé, en raison de ses déclarations audacieuses, telles que la distribution de préservatifs au sein des mosquées, une initiative controversée.

Cependant, sa récente déclaration, faite en réponse à Oustaz Modou Fall, risque de lui coûter cher. Dans une vidéo qui a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, Cheikh Ahmed Cissé affirme que tout ce qui est consigné dans le Coran n’est pas nécessairement vrai. Ces paroles ont suscité une indignation généralisée parmi les internautes et ont déclenché une vague de réactions parmi les prêcheurs du pays.

Le président de l’ONG Jamra, Mame Mactar Gueye, a exprimé son profond regret face à cette sortie controversée d’Ahmed Cissé. Il a annoncé solennellement l’exclusion de ce dernier de l’organisation islamique Jamra, marquant ainsi une distance claire vis-à-vis de ses déclarations.

L’association Wattu Sunu Pass Pass a également pris la parole dans cette affaire, appelant fermement le procureur de la République à intervenir. Ils considèrent cette déclaration comme une atteinte à la foi et à la croyance religieuse, et demandent des mesures appropriées pour que justice soit rendue. De plus, ils en appellent aux autorités étatiques, religieuses et coutumières, les invitant à user de leur influence pour éviter que de telles offenses ne se reproduisent à l’avenir.

En somme, la déclaration controversée d’Ahmed Cissé a déclenché une réaction en chaîne au sein de la communauté religieuse, soulevant des questions sur la liberté d’expression et les limites de la critique religieuse dans une société profondément attachée à ses valeurs et croyances.

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Écrit : par Ousmane COLY

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