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Les chefs des Etats membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ou leurs représentants se sont réunis en sommet avec à l’agenda le sort de ces soldats, source d’une grave crise entre le Mali et la Côte d’Ivoire, deux pays membres, mais aussi les suites des coups d’Etat qui ont agité la région depuis deux ans au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.

« Nous demandons aux autorités maliennes au plus tard au 1er janvier 2023 la libération des soldats ivoiriens », a dit à la presse Omar Touray, président de la Commission de la (CEDEAO).

A défaut, l’Organisation sous-régionale prendra des sanctions, a dit un diplomate ouest-africain, cité par des médias. M. Touray a également déclaré que la CEDEAO se réservait d’agir si les soldats ne recouvraient pas la liberté avant le 1er janvier. Le président togolais Faure Gnassingbé, qui joue les bons offices entre le Mali et la Côte d’Ivoire dans cette crise, se rendra au Mali pour « exiger » la libération des soldats, a ajouté le diplomate ouest-africain.

Les dirigeants ouest-africains se sont aussi penchés sur la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, trois pays dans lesquels les militaires ont pris le pouvoir par la force depuis 2020.

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