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Le départ de Damiba avait été réclamé à Ouagadougou par des centaines de manifestants favorables au capitaine Ibrahim Traoré, qui avait annoncé sa destitution vendredi soir. Il a enfin capitulé. Deux jours après avoir été destitué par le capitaine Ibrahim Traoré, le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a finalement accepté de démissionner, dimanche 2 octobre, après 48 heures de tensions marquées par des manifestations anti-françaises.

A la suite d’une médiation menée entre les deux rivaux par des chefs religieux et communautaires, « le président Paul-Henri Sandaogo Damiba a proposé lui-même sa démission afin d’éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves », préicse un communiqué de ces chefs très influents au Burkina Faso.

L’ambassade de France attaquée

Le départ de Damiba – lui-même arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en janvier –était réclamé à Ouagadougou par des centaines de manifestants favorables au capitaine Ibrahim Traoré, qui avait annoncé sa destitution vendredi soir. Depuis cette annonce, la tension était vive au Burkina Faso, alors que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avait clairement fait savoir qu’il n’entendait pas abdiquer malgré les nombreuses manifestations.

Dimanche, des manifestants soutenant Ibrahim Traoré se sont rassembles devant l’ambassade de France à Ouagadougou. Ils ont mis le feu à des barrières de protection devant l’ambassade et ont jeté des pierres à l’intérieur du bâtiment sur le toit duquel étaient positionnés des soldats français, selon un journaliste de l’AFP présent sur place. Des gaz lacrymogènes ont été tirés depuis l’intérieur de l’ambassade, où le calme est revenu, pour disperser les manifestants.

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